1844-ROSTOLAN, Louis de (Aix 1791-Marseille 1862)

Contexte historique
1844 : Expédition au Maroc ; Traité de Tanger avec le Maroc ; Traité de Whampoa avec la Chine
1847 : Reddition d’Abd-El-Kader
A insérer : https://www.polytechnique.edu/bibliotheque/sites/all/bibliotheque/rosto…
Rostolan sort de l’Ecole militaire en 1810 pour un régiment d’infanterie légère jusqu’en 1815. Il est dans la légion départementale de l’Yonne jusqu’en 1819 et au régiment d’infanterie de ligne jusqu’en 1832. Nommé maréchal de camp en 1839, il commande une brigade dans la province d’Alger et il rentre en France en 1840. Il est mis à la disposition du duc d’Orléans pour concourir à l’organisation des bataillons de chasseurs à pied.
Il commande l’École polytechnique de 1844 à 1847. Le général Rostolan est le seul officier général sortant de l’arme de l’infanterie, qui ait commandé l’Ecole. Il a laissé le souvenir d’une sévérité terrible.
En 1848 Rostolan devient inspecteur général pour l’infanterie et membre du comité de l’infanterie en 1849. La même année, il se distingue au siège de Rome et en 1852, il est envoyé à l’armée d’Orient où il est surtout chargé de services administratifs. En 1857, il est mis en disponibilité après avoir exercé le commandement de la division de Marseille.
D’après : Larousse du XIXe siècleet “Histoire et prospective de l'École polytechnique / Jean-Pierre Callot, Michel Camus, Bernard Esambert, Jacques Bouttes. – Paris ; Limoges : Charles Lavauzelle, 1993. -”
Actualité durant cette période
Rostolan a laissé sa marque dans le folklore de l’Ecole, par la pose dans la cour de récréation, entre les deux salles de billard, d’un bec de gaz destiné à allumer les pipes et appelé le rosto.
Depuis on donne le nom de rosto à tous les becs de gaz imaginables.
(témoignage d’Albert-Lévy et de Pinet dans: L’Argot de l’X, publié en 1894.)

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