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La gloire de mon grand-père : les malles d'un officier polytechnicien

Exposition photographique de Maurice Rougemont du 3 au 30 septembre 2018 dans le cadre de la Commémoration du centenaire de la Grande Guerre
La gloire de mon grand-père : les malles d'un officier polytechnicien
29 Aoû. 2018
Culturel, Patrimoine, Valorisation

Le Centre de Ressources Historiques de la Bibliothèque présente une exposition sur Maurice Rougemont (1871-1917), de la promotion 1893, mort sur le front en 1917. Au décès de sa tante, Maurice Rougemont, son petit-fils, photographe, découvre dans le grenier de la maison familiale à Noirmoutier des malles ayant appartenu à son grand-père le Commandant Maurice Rougemont.

Tous les souvenirs de son père ont été scrupuleusement conservés par sa grand-tante dans la maison familiale. Maurice Rougemont a lui aussi souhaité conserver à sa manière la mémoire de ce passé, « garder une dernière trace » en l’immortalisant par des photographies présentées dans cette exposition.

On peut aussi découvrir quelques effets personnels du commandant, bicorne, cartes, carnets, courriers, montre… ainsi qu’une de ses malles.
 

 

Maurice Rougemont a fait toute sa carrière dans l’armée. Il était rattaché au corps du génie ce qui l’a amené à beaucoup voyager. En 1902, dans le cadre une mission il vient faire des relevés à Noirmoutier. Il y rencontre celle qui deviendra sa femme. Ils s’installent dans cette maison de famille située sur la place de l’hôtel de ville de Noirmoutier.


Les missions s’enchainent : Lorient pour électrifier l’ile de Groix, les Vosges et Alger où il est en poste quand la guerre est déclarée. Pendant un an, il participe à la gestion du rapatriement en France de matériel, chevaux et hommes en direction des ports de Marseille et Toulon pour ensuite rejoindre le front. De retour en France en 1915, il est affecté à la construction des tranchées. Officier très apprécié de ses hommes, il l’était aussi de sa hiérarchie pour ses connaissances techniques et son sens de l’organisation.


Il est tué près du Chemin des Dames le 21 mars 1917. Il était chargé de reconnaitre les points de franchissements de l’Ailette et d’un canal détruits par les allemands et d’étudier sur place le rétablissement de ces passages.
Une lettre datée du 20 avril 1917 écrite par un « des sapeurs » du commandant, explique très précisément la découverte de son corps : « Le commandant est mort sans souffrance, tué net et est tombé sur le dos face à l’ennemi… »

En fin d’exposition, l’implication des polytechniciens dans ce conflit est évoquée par quelques biographies, des dessins provenant du Petit Crapal et des livres d’or des promotions 1912 à 1918.

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