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Lettre dactylographiée secrète adressée au général commandant en chef des armées du Nord et du Nord-Est. Exposé détaillé de toutes les mesures de propagande pro-française prises ou à..

[S.l. s.n.] 22 juin 1918

Rouquerol, Gabriel X 1874 1856-1933
Pétain, Philippe 1856-1951
Rouquerol, Jean Gabriel Marie X 1874 1856-1933. Fonds

5 p. ; 33 x 22 cm

Dans cette lettre, Rouquerol rend compte à Pétain des mesures qui ont été prises ou qui seraient à prendre pour contrer le mouvement flamingant. Ce mouvement, loin d'être francophile, éprouve une méfiance certaine vis-à-vis de la France, méfiance renforcée par la Guerre. Interdit dans l'armée belge en 1917, le mouvement continue son action dans la clandestinité. On considère parmi cette élite Flamande qu'en Belgique depuis 1830 "Tout est pour les Wallons, rien pour les Flamands" (lettre ouverte au Roi de Belgique du 11 juillet 1917, rédigée par ce qui deviendra après la guerre le Frontbeweging - mouvement frontiste). Cette méfiance est associée dans l'esprit des militaires français à un mouvement pro-allemand. Ainsi dans cette même "lettre ouverte au Roi", les rédacteurs expliquent que les Flamands ont bien fait d'accepter l'ouverture par les Allemands d'une université flamande à Gand, dont il est question dans la lettre de Rouquerol. Bibliographie : Sophie de Schaepdrijver, La Belgique et la Première Guerre Mondiale", Bruxelles, 2004.POLY.