- Accueil
- Patrimoine
- Collections
- Instruments scientifiques
- Ampèremètre enregistreur et sa notice
Instruments scientifiques
Ampèremètre enregistreur et sa notice
Paris Richard frères [1882-1891]
Richard, Jules 1848-1930. 245
Ampère, André Marie 1775-1836 Inventeur
© Lebée Inventaire général /Ecole polytechnique Objet classé parmi les monuments historiques: arrêté OM/2003 - 91/n°37 du 3 mars 2003
1 objet ; H. 21 x L. 42 cm
L'ampèremètre est un galvanomètre destiné à mesurer l'intensité d'un courant électrique et gradué en ampères. L'ampère est l'intensité d'un courant qui débiterait l'unité pratique de quantité (coulomb) à la seconde. On distingue l'ampère vrai, qui est égal à 0,1 d'unité électromagnétique du système C.G.S. L'ampère international qui est la véritable unité pratique et dont la valeur est celle d'un courant constant qui déposerait 0,001118 grammes d'argent par seconde par électrolyse d'une solution aqueuse de nitrate d'argent. (Décret du 26 juillet 1919 rendu en exécution de la loi du 2 avril 1919 sur les unités)POLY.
Objet signé de la maison Richard fondée en 1845. Les deux fils s'associent en 1882 et fondent la nouvelle maison Richard frères. En 1891 Jules Richard (1848-1930) en devient seul propriétaire.
En 1804, Ampère entre à l'Ecole polytechnique comme répétiteur d'analyse mathématique, puis il est examinateur d'admission en 1808, membre du conseil de perfectionnement en 1809, examinateur des élèves en 1815, il devient professeur de mécanique de 1809 à 1827, membre du conseil d'administration de 1814 à 1818. C'est en physique qu'il fait ses principales découvertes : il étudie les actions réciproques des courants et des aimants et crée une science nouvelle l'électrodynamique. Il est en outre à l'origine d'une partie du vocabulaire de l'électricité : c'est à lui que l'on doit des termes tels que "courants" ou "tension" et l'unité d'intensité du courant électrique porte son nom. Il imagine le galvanomètre, invente le premier télégraphe électrique et, avec Arago (X1803), l'électroaimant. En 1832, il fait construire par Hippolyte Pixii la première génératrice électromagnétique capable de produire un courant comparable à celui qu'on avait obtenu uniquement, jusqu'alors au moyen des piles.