Horowitz Gilles

Gilles Horowitz a obtenu une maîtrise de physique à l'université Paris 7 en 1972, et un DEA en physique des solides à la même université en 1973. Il a soutenu une thèse en physique des semi-conducteurs en 1975 à la suite d'un stage au Centre National d'Etude des Télécommunications de Lannion (Côtes d'Armor). Un an plus tard, il est entré comme chargé de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), avec une affectation au CEA-Saclay, qu'il l'a conduit à la soutenance d'une thèse d'Etat sur la conversion photo-électrochimique de l'énergie solaire en 1981. L'année suivante, il a rejoint le Laboratoire des Matériaux Moléculaires de Thiais (Val de Marne). En 1988 il a lancé un programme de recherche sur l'électronique organique qui a abouti un an plus tard à la réalisation d'un des tout premiers transistors à effet de champ organiques. Il a ensuite été nommé à l'université Paris Diderot en 2000 où il a été professeur entre 2005 et 2008. Il y a dirigé une équipe formée de quatre chercheurs et enseignants-chercheurs, cinq étudiants en thèse et deux chercheurs post-doctoraux. Enfin, en 2010, il a rejoint le Laboratoire de Physique des Interfaces et des Couches Minces de l'École Polytechnique, dans le groupe des Applications Electroniques Grande Surface. Ses thématiques actuelles comprennent la modification des interfaces dans les dispositifs organiques électroniques à l'aide de couches auto-assemblées, et la modélisation théorique du fonctionnement de ces dispositifs. En 2010, il a lancé un programme de sur la réalisation de capteurs biologiques construits sur des transistors organiques. Il est auteur ou co-auteur de plus de 200 publications et communications dans des revues internationales ou actes de conférence. Il participe à des enseignements sur l'électronique organique depuis 2004, d'abord à l'université Paris-Diderot, puis à l'école polytechnique. Gilles Horowitz a pris sa retraite en juillet 2014 et est depuis cette date directeur de recherche émérite au CNRS.