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3 questions à Carole et Christophe Neves (X 1992), donateurs de la Fondation
Quelles sont les grandes étapes de vos carrières respectives depuis votre sortie de l’École polytechnique ?
Carole Neves : Durant mes études à l’X, j’ai développé un fort intérêt pour la chimie et la biologie et j’ai pu suivre une majeure dédiée à ces disciplines. J’ai ensuite obtenu un DEA en virologie à l’Institut Pasteur puis un doctorat en thérapie génique. J’ai effectué l’essentiel de ma carrière dans l’industrie pharmaceutique, notamment chez Sanofi où j’ai occupé des fonctions de direction dans le domaine de la R&D ou encore du développement de médicaments. Il y a 5 ans, j’ai fondé BiotechStudio, un cabinet de conseil pour les acteurs de la santé, et notamment les jeunes biotechs. Notre ambition est d’accompagner la création de start-up innovantes à partir de projets de R&D, et de répondre à leurs problématiques stratégiques, commerciales et opérationnelles.
Christophe Neves : De mon côté, j’étais passionné par les applications concrètes des mathématiques, et après un master à l’ENSAE Paris, je me suis spécialisé dans le secteur de l’assurance. J’ai débuté ma carrière chez AXA avant de rejoindre AIG puis Allianz. Dans les différentes postes que j’ai exercés, j’ai mis en œuvre une triple expérience - actuariat, souscription, risques -, toujours dans un environnement international. Ces 10 dernières années, je me suis intéressé aux sujets liés à l’innovation dans le monde de l’assurance, d’abord en créant une start-up, puis en rejoignant Wakam, un assureur B2B2C, en tant que COO Risk and Capital. Depuis janvier, j’ai débuté une activité de conseil pour les insuretechs et les plateformes innovantes de distribution d’assurance.
Que vous a apporté l’X et en quoi la culture « Polytechnique » a-t-elle influé sur vos parcours ?
Carole Neves : L’École polytechnique, c’est tout d’abord un niveau de formation très élevé, une approche généraliste et des enseignements d’excellence. Cela est unique et marque éternellement ! Au-delà, c’est aussi une communauté et un réseau sur lequel on peut compter tout au long de son cheminement de carrière. L’esprit d’entraide est très précieux. Le secteur de la santé dans lequel j’évolue attire beaucoup les jeunes et j’ai souvent l’occasion d’échanger avec eux, qu’ils soient encore à l’École ou en fin de thèse. De plus, les groupes d’Alumni comme X-Santé-Biotech dont je suis membre, permettent de rester en contact et d’alimenter la réflexion autour de nos métiers, de nos façons de travailler… Cela nous apporte un enrichissement mutuel.
Christophe Neves : La richesse et la diversité des enseignements que nous avons reçus à l’X sont une force car ils permettent d’acquérir une certaine plasticité qui permet elle-même de s’adapter à de nouveaux environnements. Pour moi qui ai exercé des fonctions à forte composante technique, cette capacité d’adaptation et d’apprentissage a été essentielle durant toute ma carrière. Comme le disais Carole, Polytechnique c’est aussi un réseau qui donne lieu à des échanges particulièrement enrichissants entre pairs. Et d’un point de vue plus personnel, ce sont des amitiés durables qui se sont constituées sur le campus mais également lors du service militaire ou dans les écoles d’application.
Vous faites partie depuis plusieurs années des donateurs de la Fondation de l’École polytechnique. Quel est le moteur de votre engagement ?
Carole Neves : Le moteur de mon engagement est la transmission pour les générations futures. À travers mes dons, je souhaite contribuer à faire grandir l’X et à la soutenir dans son évolution, notamment en matière de recherche et d’innovation qui sont des sujets qui me sont particulièrement chers. J’ai aussi à cœur de rendre à cette École ce qu’elle m’a apporté et ce qu’elle continue de m’apporter encore aujourd’hui.
Christophe Neves : Comme Carole, en donnant à la Fondation, je souhaite soutenir le développement de la recherche et de l’innovation à l’École polytechnique, mais également sa reconnaissance internationale. Aider à défendre l’excellence pour favoriser le rayonnement de l’X est essentiel.