Les bénévoles de la Fondation, nouveaux référents pour les élèves stagiaires en entreprise

Depuis le vote de la loi du 10 juillet 2014 qui impose un maximum de 16 stagiaires par référent, les vingt bénévoles de la Fondation de l’X sont venus compléter les rangs des enseignants-référents de l’École polytechnique. Ils ont ainsi accompagné plus de deux cents élèves polytechniciens de deuxième année durant leur stage en entreprise. Une prise de responsabilité naturelle pour ces anciens de l’Ecole, tous issus du monde de l’entreprise, aux carrières variées et passionnantes.  

« Le rôle du référent est d’encadrer les élèves polytechniciens avant, pendant et après leurs stages. Il est le point de contact principal entre l’élève, le tuteur désigné par l’entreprise et l’École polytechnique », précise Jean-Bernard Lartigue, Délégué général de la Fondation de l'École polytechnique et ancien Dirigeant du Groupe TOTAL, qui a accompagné 14 stagiaires. « Pour les bénévoles, anciens élèves de l’X et presque tous issus du monde de l’entreprise, il s’agit d’une mission qui s’inscrit tout à fait dans les missions de la Fondation », remarque Jean-Bernard Lartigue.

En amont, le référent peut aider les élèves pour le choix de leurs stages, insiste sur les enseignements à en tirer et rappelle les objectifs poursuivis. Pendant, il assiste les stagiaires, et peut accompagner le tuteur au sein de l’entreprise, en cas de difficulté. Après le stage, le référent académique conseille les élèves pour la rédaction de leur rapport. Enfin, et le bénévole de la Fondation  participe aux jurys de la soutenance, mission réalisée depuis de nombreuses années déjà.  

« Nous ne demandons pas aux élèves polytechniciens de résoudre une équation mais de s’intégrer dans une équipe. Lors du stage et pendant la soutenance orale, le référent s’intéresse particulièrement aux aspects comportementaux de l’élève et aux enseignements qu’il a su retenir de lui-même », souligne le Délégué général de la Fondation de l'École polytechnique. Comment les stagiaires ont-ils fait pour s’intégrer dans l’entreprise, quels enseignements personnels retiennent-ils, ont-ils réussi à prendre des initiatives…sont autant de questions soulevées par le jury.

Pour Reda Agoumi, X 2013 qui a effectué son stage en Birmanie chez Jovago.com, en tant que Business Developer, le stage a été une formidable expérience tant sur le plan humain que professionnel. « Mon tuteur en entreprise m’a fait rapidement confiance en me donnant de vraies responsabilités », indique l’élève polytechnicien auquel fut confiée la mission de lancer l’activité de Jovago en Birmanie. Là-bas, il a notamment travaillé sur la création de l’entité juridique de l’entreprise et a encadré plusieurs employés. Ces missions valorisantes, le stagiaire pense en avoir tiré un maximum de leçons grâce aux échanges et aux conseils de son référent.

Jean-Baptiste Le Marois, élèves de la promotion 2013 et représentant des élèves au Conseil d’administration de l’École, a pu s’appuyer sur l’expérience de son tuteur de stage.  

Envisageant une carrière dans un Corps de l’État, Jean-Baptiste a choisi d’effectuer son stage à l’Ambassade de France de Washington au sein de la chancellerie diplomatique. Guidé par son mentor, l’élève a ainsi  pu observer le monde diplomatique de l’intérieur et « avoir une vision réaliste et globale du métier de diplomate ». Lui aussi a su éclairer l’équipe de l’Ambassade de France en leur apportant son savoir scientifique sur des sujets tels que la lutte contre le changement climatique, la cyber sécurité ou encore l’armement nucléaire. « Il est essentiel d’allier science et politique pour trouver des solutions rationnelles aux enjeux actuels », a-t-il inscrit dans son rapport de stage.