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Portrait d'Anthoine Dusselier (X 2014)
« Petit, je n’avais qu’un rêve : intégrer l’X ». Anthoine Dusselier réalise son vœu le plus cher en intégrant les rangs de la promotion 2014. La Fondation est partie à la rencontre de cet élève passionné par l’École et son devenir.
29 juin. 2016
Après une expérience marquante lors de son stage de formation humaine et militaire dans l’infanterie en Martinique, Anthoine rejoint le campus de l’X en mars 2015. Enthousiaste et volontaire, il s’implique sans ménagement dans la vie de l’École : kessier « Archi » pour aider à la valorisation des bâtiments du campus, Président du Binet des Ambassadeurs pour soutenir les actions de la Fondation de l’X, rugbyman et parachutiste à ses heures, ou encore membre de l’équipe organisatrice du X-Forum… Portrait.
Depuis un an, tu fais partie du Binet des Ambassadeurs, cette association étudiante qui a pour vocation d’accompagner la Fondation de l’X dans ses actions auprès des élèves du campus. En quoi ce binet est-il essentiel selon toi ?
Lorsque je suis arrivé à l’École, j’ai participé à un « Kawa » organisé par le Binet des Ambassadeurs. J’ai discuté longuement avec l’un des membres et j’ai tout de suite compris l’importance de la Fondation pour l’École polytechnique : le lien qu’elle crée avec les entreprises, les financements qu’elle apporte à l’X, l’accompagnement qu’elle offre aux élèves… Le Binet est présent pour tisser un lien fort et pérenne entre la Fondation et les étudiants sur le campus pendant toute leur scolarité. Une fois dans la vie active, ils se rappelleront ainsi toute leur vie de la FX !
Et puis grâce au Binet, nous sommes en mesure de montrer concrètement aux anciens élèves ce qu’est l’École polytechnique aujourd’hui. C’est primordial pour qu’ils comprennent en quoi leurs dons sont essentiels. Et quoi de mieux que de le voir à travers les élèves actuels ?
Que dirais-tu à un ancien élève s’il semble hésiter à donner à la Fondation ?
C’est évident : je lui parlerai des actions de la Fondation dans ma vie de tous les jours. Prenons un exemple : je me lève le matin sur le campus et me rends en cours avec Abdul Barakat, enseignant-chercheur à l’X et financé grâce au fonds d’attractivité. L’après-midi je rejoins mon groupe de PSC (Projet Scientifique Collectif), dont l’un est brésilien. Excellent sur le plan académique et scientifique, il a pu rejoindre l’X grâce à une bourse de la Fondation. Pour travailler notre projet, nous nous rendons dans l’espace entrepreneuriat, financé grâce à la générosité du mécène Patrick Drahi (X 83). Nous profitons ainsi du fab-lab et des équipes présentes qui vont nous permettre de réaliser notre prototypage. Puis je pars à la rencontre de mon tuteur de stage, chercheur au sein de la nouvelle Chaire CISCO sur l’internet de demain. Une Chaire réalisée avec le concours de la Fondation, qui en est partenaire. Le soir, je rencontre des lycéens qui ont reçu des bourses X-Post Bac distribuées grâce aux dons, et je tutore certains d’entre eux.
Non seulement la Fondation est présente au quotidien dans ma vie à l’X, mais elle agit de façon réelle et concrète. Après cet exemple, aucun ancien élève ne devrait hésiter à donner… ! (rires)
Pour toi, à quoi ressemblera l’X dans 10 ans ?
Je crois qu’il y a trois choses primordiales : un nouveau campus, plus adapté à nos besoins, rénové et attractif pour répondre aux standards internationaux ; une ouverture internationale forte avec le succès de la formation du Bachelor et de la formation continue, basée sur un recrutement intense de l’excellence. Et puis l’X devra, selon moi, bien entendu conserver son statut militaire, qui constitue l’une de ses grandes forces. Sa formation humaine et militaire est marquante et extrêmement formatrice. Grâce à cela, j’ai le sentiment de ne pas faire une École comme les autres. Plus encore, elle me fait me sentir français.
Ton souvenir le plus marquant ?
Sans conteste, je crois que c’est mon défilé du 14 juillet. C’était si impressionnant ! Je me souviendrai longtemps, je crois, du moment où mon regard a croisé, par chance, celui de mon père au moment du défilé. C’était un moment extraordinaire, nous étions fiers.