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Wingly, sous l'aile de la Fondation de l'École polytechnique
Wingly, c’est l’aventure d’une start-up qui a permis l’ouverture du coavionnage en France. Rencontre avec Bertrand Joab-Cornu et Emeric de Waziers (X2012), deux des cofondateurs, qui ont reçu le Prix Jean-Louis Gérondeau / Zodiac Aerospace en 2015.
17 oct. 2016
La ciommunauté de la plateforme de coavionnage Wingly ne cesse de s'étendre, comptant à ce jour 22 000 membres dont 3 000 piltoes.
Comment vous est venue l’idée du coavionnage ?
Emeric de Waziers : Je pilote depuis que je suis très jeune et je connais bien les contraintes auxquelles les pilotes font face. Lorsqu’on obtient sa licence, il faut voler un certain nombre d’heures par an pour pouvoir la conserver, ce qui peut s’avérer très onéreux. Les pilotes amateurs en appellent souvent à leurs amis ou leur famille pour partager ces heures de vol, mais cela reste dans le cadre des connaissances. D’où l’idée de la plateforme, ouverte au grand public, afin de mettre en relation pilotes et particuliers qui ont envie de voler ou de se déplacer.
Quelles ont été les étapes fondatrices de votre start-up, Wingly ?
Bertrand Joab-Cornu : Nous nous sommes rencontrés au sein du Master Entrepreneuriat et Innovation de Bruno Martinaud à l’École polytechnique. Nous avons un jour étudié le business plan des aviations-taxis aux États-Unis, et c’est ainsi que nous nous sommes aperçus avec Emeric que nous avions tous les deux la même idée de monter Wingly. Le Master offre une flexibilité et du temps pour préparer un tel projet, et s’avère être un véritable soutien : les professeurs sont toujours à l’écoute et nous ont permis de mettre rapidement sur pied notre projet. C’est d’ailleurs à cette période que nous avons reçu le Prix Jean-Louis Gérondeau / Zodiac Aerospace !
En quoi Wingly est-elle une start-up innovante ?
EW : Je ne parlerai pas d’innovation technologique. Les plateformes d’échange de services existaient avant notre arrivée. Mais Wingly est innovante dans sa capacité à apporter une ouverture de marché considérable. Le coavionnage, en France particulièrement, a un gros potentiel mais jusqu’à présent aucun entrepreneur ne s’y intéressait. De plus, le secteur de l’aviation légère n’a pas connu de véritable révolution numérique, tout est à faire ! C’est pourquoi nous avons décidé de nous lancer. Les perspectives sont immenses.
BJC : L’idée, c’est aussi de casser le cliché que l’aviation privée est réservée aux élites, c’est pourquoi nous cherchons à démocratiser la pratique. Bien plus qu’un transport, Wingly est une expérience, celle de l’aviation légère accessible à tous.
Que vous a apporté le Prix Jean-Louis Gérondeau / Zodiac Aerospace ?
BJC : Il a fait décoller notre start-up comme jamais nous ne l’aurions cru possible. Deux autres concurrents se lançaient en même temps que nous à l’époque, mais la remise du Prix a fait la différence : tous les projecteurs étaient sur nous.
EW : C’est vrai, surtout que la dotation de 20 000€ du Prix nous a permis de soutenir nos actions en marketing ou en communication, qui sont essentielles. La première communauté de Wingly, aujourd’hui forte, s’est solidifiée autour de ces premiers mois de communication intense. Le Prix Jean-Louis Gérondeau / Zodiac Aerospace a été un tremplin décisif. De plus, avoir le soutien d’Olivier Zarrouati en personne, Président Directeur Général de Zodiac Aerospace, dans le secteur de l’aviation, ça n’a pas de prix !
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