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La première promotion French Tech 2030 accueillie à l’X
Seize start-up issues de l’écosystème d’innovation et d’entrepreneuriat de l’X ont participé au séminaire de la première promotion du programme French Tech 2030, organisé mardi 26 septembre à l’École polytechnique, en présence du ministre délégué chargé du Numérique, Jean-Noël Barrot.
Ce séminaire réunissait les 125 entreprises lauréates de ce programme et leurs partenaires institutionnels : le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI), la Direction Générale des Entreprises (DGE), la Mission French Tech et BPIFrance. L’opportunité pour ces chefs d’entreprise d’échanger non seulement avec les acteurs publics et leurs équipes, mais également de partager leur expérience entre eux.
Conçu dans le cadre du plan France 2030, le programme French Tech 2030, dont les entreprises lauréates ont été dévoilées en juin dernier par le président de la République, a pour ambition de faire émerger des start-up dans des domaines stratégiques et industriels comme la transition écologique, le numérique, la santé, l’agriculture… Il leur permet de bénéficier d’un accompagnement pendant un an notamment sur le plan financier et les enjeux réglementaires industriels et internationaux.
Il complète le programme French Tech 120, initiative de l’État d’accompagnement public pour les start-up en fort développement et en capacité de devenir des leaders technologiques de rang mondial. Annoncée en février 2023, la 4e promotion du French Tech 120 bénéficie pendant un an d’un appui dédié de la part de Mission French Tech.
Transition écologique et santé
« Avec ce programme [French Tech 2030], nous avons voulu concevoir la deuxième décennie de la French Tech, dont vous êtes les premiers visages », a déclaré le ministre Jean-Noël Barrot devant cet auditoire de chefs d’entreprise, dont il a dressé le portrait type : « En général, une femme, un docteur ou un chercheur, une deeptech qui s’inspire des découvertes scientifiques des laboratoires, du plateau de Saclay notamment. Une entreprise qui s’attèle aux grands défis de notre siècle que sont la transition climatique et la santé. »
La transition écologique est effectivement le domaine d’activité le plus représenté par la sélection de cette French Tech 2030 (38%), suivie par la santé (20%), le numérique (19%), l’agriculture (14%), les nouvelles frontières (8%) et l’éducation (2%). Le programme compte 30% de dirigeantes femmes ou cofondatrices.
Innovation, entrepreneuriat au service de l’intérêt général : le choix de l’X pour accueillir ce premier séminaire s’est donc imposé naturellement, comme l’ont rappelé successivement Laura Chaubard, présidente par intérim de l’X et Bruno Bonnell, Secrétaire général pour l’investissement chargé de France 2030, le plan d’investissement pour la France, doté de 54 milliards d’euros.
« L’histoire de l’X est liée au progrès et à l’innovation, portés dans sa devise ‘Pour la Patrie, les Sciences et la Gloire’ », avait déclaré Laura Chaubard dans son mot d’accueil. Depuis une dizaine d’années, l’École polytechnique s’est tournée vers l’innovation et l’entrepreneuriat avec la création du Drahi-X Novation Center, incubateur de 5 000 m2 dédié à l’innovation incluant deux programmes d’accompagnement de start-up et un espace de prototypage.
Ainsi dans les 16 start-up créées ou dirigées par des alumni de l’X ou accompagnées par le Drahi-X Novation Center, figurent la biotech DNA Script, la medtech Ganymed Robotics, la foodtech-agritech Ynsect, le spécialiste des nanosatellites Exotrail ou encore Accenta qui propose des solutions pour décarboner les bâtiments.
Un écosystème entrepreneurial d’exception
« L’X est également l’École la plus représentée parmi les fondateurs des 26 licornes françaises avec six de ses anciens élèves qui ont fondé une entreprise de ce type », avait ajouté la présidente par intérim de l’X. L’Institut Polytechnique de Paris, dont l’École polytechnique est l’un des membres fondateurs, est aussi un acteur reconnu de l’innovation française puisqu’il accompagne chaque année environ 100 start-up dont la plupart dans la deeptech, depuis sa création en 2019.
Un classement publié mardi par le Figaro atteste de l’écosystème d’exception proposé à l’X. L’École polytechnique arrive très largement en tête du classement des Écoles d’ingénieurs ayant formé les dirigeants des jeunes entreprises technologiques les plus prometteuses réunies au sein de la French Tech 120.
En effet, 25 anciens élèves de l'X figurent parmi tous les fondateurs ou co-fondateurs, ce qui signifie que plus d'un créateur de start-up prometteuse sur 10 est diplômé de l'X. Le quotidien a établi son classement en se fondant sur le CV LinkedIn des 229 fondateurs et cofondateurs des 122 entreprises qui composent le French Tech 120.
Soutien de l’Etat
« Cette École, c’est la science qui s’est mise au service de l’État depuis 230 ans », a insisté de son côté Bruno Bonnell. « Dans cette École, nous sommes invités à dire qu’il faut mettre aujourd’hui les meilleurs entrepreneurs au service de l’Etat, des entrepreneurs qui vont nous permettre de réussir la transformation de notre pays », a-t-il ajouté, précisant que tous les acteurs publics impliqués dans French Tech 2030 se mettaient au service des entreprises lauréates.
Tout au long de cette journée, se sont succédé ateliers et réunions plénières aux thèmes variés : déploiement international d’un produit innovant, le secteur public comme levier de croissance, développement d’un projet industriel…
Bruno Bonnell, mais aussi Thomas Courbe, directeur général de la DGE, Clara Chappaz, directrice de la Mission French Tech et Paul-François Fournier, directeur exécutif Innovation de BPIFrance, avec l’appui de leurs équipes, se sont attachés à apporter des réponses concrètes et une véritable vision aux 125 start-up accompagnées par la French Tech 2030.