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Le classement L’Usine Nouvelle 2025 des Écoles d’ingénieurs confirme la 1ère place de l’X
L’École polytechnique domine une nouvelle fois le classement annuel du magazine L’Usine Nouvelle des Écoles d’ingénieurs françaises.
Avec un score total de 86 points sur 100 sur les quatre grandes familles de critères équipondérées retenues par le magazine – recherche, insertion professionnelle des diplômés, ouverture internationale et proximité avec les entreprises - l’X devance de 12 points CentraleSupélec, deuxième du classement.
L’École polytechnique arrive en 1ère position sur les critères d’ouverture internationale et d’insertion professionnelle de ses diplômés. Elle s’inscrit au troisième rang sur le critère de la recherche.
L’Usine Nouvelle établit son classement sur la base des données publiques de la Commission des titres d’Ingénieurs (CTI) complétées par celles de la Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d’ingénieurs (CDEFI).
Le magazine a classé cette année 128 écoles, bien qu’il y ait en France un peu plus de 200 Écoles d’ingénieurs. Selon le magazine, deux raisons expliquent cette différence : comme l’année précédente, seules les Écoles ayant plus de 70 diplômés intègrent le palmarès ; certaines écoles ont indiqué ne pas vouloir apparaître, telles que Centrale Nantes, l’IMT Atlantique et Télécom Paris, membre comme l’École polytechnique de l’Institut Polytechnique de Paris.
L’Usine Nouvelle a remplacé cette année son système à notes par un système à points. En effet, jusqu'en 2024, chaque École se voyait attribuer une note pour chaque indicateur, selon la méthode des min-max. Désormais, un barème à points permet de classer les Écoles.
Pour expliquer la portée de changement, le magazine prend l’exemple des salaires médians de la dernière promotion, qui est l’indicateur qui pèse le plus dans le classement : si le salaire médian est inférieur ou égal à 32000 euros, l’École ne récolte aucun point. Entre 32000 euros et 37999 euros l’école obtient 6 points, et entre 38000 euros et 45000 euros, l’École obtient 11 points. Au-dessus de 45000, l’École remporte 15 points, soit le maximum. Cette méthode permet d’éviter les variations dues aux extremums de la méthode des min-max, précise L’Usine Nouvelle.
Par rapport à 2024, plusieurs indicateurs ont été supprimés, souligne le magazine. D’abord, la part de diplômés en CDI n’est plus prise en compte car aujourd’hui, le marché de l’emploi est tel qu’un ingénieur pourra dans l’immense majorité des cas, trouver un CDI s’il le souhaite et ce, peu importe son École d’origine. Cet indicateur était donc peu discriminant fait valoir L’Usine Nouvelle.
De plus, les données sur l’insertion dépendent fortement de la qualité de l’enquête menée auprès des alumni, et notamment du nombre de répondants. Ainsi, elles ne représentent pas systématiquement l’insertion réelle des diplômés, poursuit le magazine qui a donc choisi de limiter le nombre d'indicateurs issus de ces enquêtes insertion.
À la place de la part de diplômés en CDI, l’Usine Nouvelle prend désormais en compte la part de diplômés ayant un emploi dans l’industrie 6 mois après leur diplôme. Le média s’adressant notamment aux professionnels de l’industrie, et il lui a semblé important de mettre en valeur les Écoles qui se mobilisent pour former des élèves à ces secteurs qui manquent de talents. Cette information est par ailleurs tirée de l’enquête CDEFI, donc directement remplie par les Écoles et non pas issue de l’enquête insertion auprès des diplômés.
Parallèlement, le critère international a été profondément revu. Auparavant, ce dernier était composé de trois indicateurs : la part de diplômés de la dernière promotion en emploi à l'étranger, la part d'étudiants ayant passé au moins six mois à l'étranger en stage en entreprise et la part d'étudiants ayant passé au moins un semestre à l'étranger en échange académique. Seul le premier est conservé en 2025 : en effet, les durées des échanges et stages sont des données n’étant pas harmonisées entre les écoles, ces données pouvaient entraîner des biais dans le classement. De plus, ces informations sont très difficilement vérifiables. Ainsi, il a été choisi de prendre en compte la part de doubles-diplômés entrants et sortants, précise L’Usine Nouvelle.