L’X en tête du classement 2023 des Écoles d’ingénieurs françaises de l’Étudiant

L’École polytechnique arrive une nouvelle fois en tête du classement des Écoles d’ingénieur françaises publié par l’Étudiant et portant pour son édition 2023 sur 169 Écoles publiques comme privées habilités par la Commission des titres d’ingénieur qui délivrent toutes le diplôme d’ingénieur.

L’X totalise un score de 97 points sur 111 dans ce classement effectué sur la base de plusieurs familles de critères : l’excellence académique, l’ouverture internationale, la proximité avec les entreprises, l’insertion professionnelle, mais aussi la diversité des étudiants ou encore la prise en compte des thématiques environnementales et de développement durable.

Alors que chaque critère était jusqu’ici évalué sur cinq points, ils sont désormais notés sur dix points. Cet ajustement permet de mieux distinguer les nombreux établissements entre eux, mais aussi d’affiner la lecture des spécificités de chaque École, précise L’Étudiant dans la présentation de la méthodologie de son classement.

L’École polytechnique est également arrivée en tête du Classement 2023 des Écoles d’ingénieurs françaises publié par Le Figaro Étudiant, le 9 décembre 2022 et du classement de l’Usine Nouvelle.

Trois autres Écoles membres fondatrices de l’Institut Polytechnique de Paris figurent dans le Top 10 du classement de l’Étudiant : Télécom Paris, 2e du classement avec un score de 94 points ; l’ENSTA Paris en 4e position avec 90 points et l’ENSAE Paris en 10e position avec 83 points. Télécom SudParis, cinquième École fondatrice d’IP Paris se classe au 26e rang avec 72 points.

L’excellence académique est appréciée notamment au travers de la moyenne au bac des intégrés, du nombre d’élèves par enseignant, de la part des enseignants-chercheurs, du pourcentage des diplômés poursuivant une thèse, du nombre de doctorants, du nombre d’enseignants titulaires d’une habilitation à diriger des recherches.

La proximité avec les entreprises est évaluée notamment par la part des élèves en alternance, la durée minimale des stages en entreprise, la politique de chaires industrielles ou le nombre d’entreprises participants aux forums d’entreprises de l’École.  

L’ouverture internationale est jugée en fonction du pourcentage d’étudiants étrangers, du niveau d’anglais exigé pour l’obtention du diplôme, de l’apprentissage d’une deuxième langue étrangère, de la durée des périodes d’apprentissage, de stage et d’études à l’étranger, du pourcentage de double diplômés internationaux et des résultats obtenus par l’établissement dans les classements internationaux. L’École polytechnique se démarque particulièrement sur ce critère avec un score de 35 points sur 40, le plus élevé de tous les établissements classés.

Le devenir des diplômés et les débouchés sont suivis notamment au travers des salaires à la sortie, du nombre de diplômés en poste à l’étranger et de la part des diplômés par grands secteurs d’activité.

L’origine des diplômés est tracée au travers de la part des élèves intégrés via les admissions parallèles, du nombre d’ingénieurs issus de l’université, de DUT (Diplôme Universitaire de Technologie), de BTS (Brevet de Technicien Supérieur) ou ayant effectué une année de classe préparatoire ATS (Adaptation Technicien Supérieur), de la proportion de bachelier S, STI2D et des autres bacheliers.

La diversité des étudiants prend notamment en compte les frais de scolarité, la proportion de boursiers et la parité hommes/femmes au sein des promotions, qui devient cette année un critère classant.