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Trois projets scientifiques collectifs de la promotion X2022 distingués

Neuf Scientifiques Collectifs (PSC) ont été sélectionnés par les départements d’enseignement et de recherche parmi les 112 PSC de la promotion X2022. Un jury composé de personnalités du monde académique, de l’entreprise et de la presse en a distingué trois lors de la finale qui s’est déroulée le 16 septembre.
27 Sep. 2024
Éducation, Cycle Ingénieur

Les porteurs neuf projets scientifiques collectifs, sélectionnés par les départements d’enseignement et de recherche parmi 112 groupes de la promotion X2022, les ont présentés à un jury composé de personnalités du monde académique, des entreprises et de la presse, lors de la finale qui s’est déroulée le 16 septembre. Trois projets ont été primés.

Tous les élèves polytechniciens de deuxième année participent à un PSC dont l'objectif est de parvenir collectivement (par groupe de 4 ou 5) à identifier, poser, et travailler à résoudre un problème d'envergure ou concevoir et réaliser un démonstrateur technologique innovant en mettant en œuvre de façon autonome et sur une longue durée dans une ou plusieurs disciplines scientifiques avec une méthode et une organisation appropriée.

Le PSC implique des acteurs de l'ensemble de l'École (départements scientifiques, laboratoires, services techniques, DFHM, Direction de la Formation), ainsi que ses partenaires proches, notamment la Fondation de l'École polytechnique.

Les sujets choisis par les élèves peuvent l'être en liaison avec un Laboratoire de l'École, un organisme de recherche tiers, une entreprise ou un acteur public. Deux acteurs majeurs encadrent de ce projet : le coordinateur et le tuteur. Le premier valide le projet, assure un suivi des étapes clés du PSC et note le projet. Le second (appartenant ou non à l’école) possède une expertise technique sur le sujet et conseille les élèves (bibliographie, suggestions de contacts, etc.).

Les PSC primés :

Prouver la conjecture des lits superposés 

La conjecture du lit superposé est une affirmation intuitive mais difficile à prouver de la théorie de la percolation qui porte sur les ensembles de sommets connectés dans un graphe aléatoire. La conjecture du lit superposé, formulée pour la première fois en 1985 par le physicien hollandais Pieter Kasteleyn affirme que - dans un cadre spécifique et dans un sens spécifique - deux sommets d'un graphe ont plus de chances de rester connectés après l'élimination aléatoire de certaines arêtes si la distance du graphe entre les sommets est plus petite. 

Ce PSC sur la conjecture des lits superposés a réuni Aurélien Arnoux, Elias Chouik Arthur Compoint, Ines El-Bouzaidi Tiali Clara Spector avec comme coordinateurs Teddy Pichard, El Mahdi El Mhamdi et Beniamin Bogosel et comme tuteur Lucas Gerin

Le projet comportait deux volets principaux : un volet théorique de revue des articles de recherche portant sur des cas particuliers de la conjecture afin d’en comprendre les démonstrations et d’élaboration de nouvelles démonstrations pour certains cas particuliers de graphes (graphe ”ligne” et graphe ”circulaire”, de toute taille) ; un aspect numérique avec la réalisation d’une preuve à l’aide de l’ordinateur (langages python et julia) de la conjecture des lits superposés pour tous les graphes de taille 5 ou moins, et pour un tiers des graphes de taille 6.

Création de mutants d’Arabidopsis Thaliana ayant un génome dénué de transposons

L’Arabette des dames ou Arabette de Thalius (Arabidopsis thaliana) est une petite plante annuelle à fleurs appartenant à la famille des Brassicacées. Elle a un cycle de vie rapide (six semaines de graine à graines), elle est résistante et peut s'autoféconder. Son génome relativement petit d'environ 135 millions de paires de bases (Mbp) en a fait la première plante dont le génome a été entièrement séquencé. Du fait de ces différentes caractéristiques elle est devenue un organisme modèle de référence, pour la recherche aussi bien biologique que génétique.

Le PSC, qui a réuni Solène Léger, Joseph Thoral, Pauline Goué, Marie Walliser et Lucie Chicaud, avait pour objectif d’éliminer les familles de transposons COPIA78 et COPIA93 du génome de la

plante de référence Arabidopsis thaliana afin d’étudier par délétion le rôle de ces derniers et la conséquence de leur absence sur le potentiel d'adaptation de la plante à son environnement. Les plantes produites, dénuées de certains transposons pourront être soumises à des tests d’adaptation à un choc environnemental pour mettre en évidence le rôle des transposons dans l’adaptation.

Laura FioniYves Méchulam étaient coordinateurs du projet et Pierre Baduel en a assuré le tutorat. 

Préparation à l’International Physicists Tournament (IPT)

Le projet de préparation au Tournoi International de Physique à (International Physicits’ Tournament - IPT) réunissait Guillaume Delamarre Martin Drieux, Jean Jourdan, Paul-Alexis Mor, Robin Ostertag et Guilhem Stricker sous la coordination et le tutorat de Guilhem Gallot, chercheur à l’X. Après avoir remporté la sélection française, l’équipe s’est classée deuxième en finale du 16ème IPT organisé du 2 au 6 avril par l’École polytechnique fédérale de Zürich, en Suisse.

Intitulé des autres projets en compétition 

  • Échange de clé authentifié par mot de passe post-quantique 
  • Réévaluation du bonus/malus écologique 
  • Réduction de la trainée par magnétohydrodynamique
  • Matériaux architecturés et dominance énergétique 
  • Étude de la pulvérisation en sortie des buses de Saint Gobain Isover
  • Fonctions matricielles monotones et théorème de Loewner  
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