Journée d'étude 2021

« Citoyens du monde ? Le sujet à l’œuvre à l’échelle globale »

Jeudis 21, 28 janvier et 4 février 2021

(14h-16h30)

sur zoom

Dans le prolongement de son séminaire, consacré depuis quelques années à la mondialisation, le GRICH a souhaité s’intéresser à son impact sur les constructions identitaires et citoyennes des individus et des groupes. Cette journée a pour objectif, en particulier à travers leurs expressions textuelles et artistiques, mais aussi sociales ou politiques, d’observer l’émergence de formes d’appartenance nouvelles où les identités ne se pensent plus seulement en termes de local, de régional, de national, de supranational ou d’international, mais où l’individu ou le groupe les pensent ou cherchent à les penser à l’échelle du monde. Bien que l’échelle globale soit une préoccupation particulièrement présente dans la contemporanéité, plusieurs contributions concerneront des périodes antérieures lors desquelles s’est posée la question du rapport au monde dans sa globalité.

 

Programme

  1. Minorités, identités, mouvements sociaux à l’ère globale 

       (21 janvier – 14h-16h30)

Francisca Salas – Analyse des productions visuelles dans les révoltes chiliennes d'octobre 2019-2020 : actions, images, vidéos et symboles du mouvement social.

Palizhati S. Yiltiz – Reconstruction de l’identité des Ouïgours immigrants : étude de cas de familles ouïgoures immigrées en France.

Elsa Tulin Sen – Divisés entre plusieurs États, les Kurdes sont-ils citoyens du monde par défaut ?

 

  1. Périodes antérieures : le sujet face au globe et au monde 

     (28 janvier, 14h-16h30)

Monique Plaa – Le sujet à l’épreuve du monde : écrire et réécrire une conquête (Cortés et Fuentes).

Cédric Pernette – Le globe de Gottorf, métaphore de l’entrée de la Russie dans le monde. 

Heidi Knörzer – Le publiciste Isidore Singer (1859-1939) – un citoyen du monde ?

Jeffrey Swartwood – Les curieux changements de caste : repenser l’interaction entre local et global dans la construction identitaire en Californie coloniale.

 

  1. L’échelle globale dans la littérature et le cinéma contemporains 

    (4 février, 14h-16h30)

Christopher Robinson – L’espace-temps cosmopolite de Blade Runner (Ridley Scott, 1982). Représentations cinématiques de la souveraineté et de la subjectivité à l’aube de la mondialisation néolibérale.

Daniel Argelès – Habiter le monde à l’ère globale. Construction de soi et d’un chez-soi dans Six degrés de liberté de Nicolas Dickner (2015).

Meghann Cassidy – Corps travaillés, sujets déplacés : identités raciales et post-nationales à l’ère globale chez Warsan Shire, Roger Robinson et Saul Williams.

Sarah Bouttier – Incarner le sujet mondialisé dans Girl, Woman, Other de Bernardine Evaristo (2019).

 

Organisateurs de la journée : Daniel Argelès, Meghann Cassidy, Heidi Knörzer, Chantal Schütz, Jeffrey Swartwood