- Accueil
- Presse
- Communiqués et Dossiers de Presse
- InBolt, Néolithe et Omini Start-up Lauréates Du Prix Jean-Louis Gerondeau - Safran 2019
InBolt, Néolithe et Omini start-up lauréates du prix Jean-Louis Gerondeau - Safran 2019
07.11.19
Le prix Jean-Louis Gerondeau - Safran est attribué ce jour à trois start-up : InBolt, Néolithe et Omini. Les lauréats de cette 9e édition sont récompensés pour leurs innovations dans les domaines de l’industrie, du traitement des déchets et de la santé. Ils reçoivent chacun la somme de 20 000 euros.
Le prix Jean-Louis Gerondeau - Safran a pour mission de favoriser l'émergence ou la maturation de projets innovants portés par des équipes issues de l’écosystème entrepreneurial de l'École polytechnique. Ce prix a été créé en mémoire de Jean-Louis Gerondeau (X 1962) pour soutenir l'innovation et l'entrepreneuriat à l’X. Il s'inscrit dans la stratégie de l'École, qui souhaite favoriser les initiatives de ses élèves pour la création d'entreprise, et ce tout particulièrement dans des domaines à fort contenu technologique.
Les projets des candidats sont évalués en fonction du caractère innovant du produit ou du service proposé, de son potentiel économique et de sa capacité à aboutir à une création d’entreprise. Le prix est doté d’un montant global de 60 000 euros, à répartir entre trois projets au maximum.
Pour Grégoire Aladjidi, Directeur Groupe Stratégie et M&A de Safran : « l’exigence d’innovations à contenu technologique traverse maintenant tous les domaines. On le voit cette année autour de la transition écologique, de l’usine du futur ou des MedTech. Safran est heureux d’accompagner le prix Jean-Louis Gerondeau, qui témoigne du dynamisme de l’écosystème entrepreneurial de l’X : il faut créer des liens entre les acteurs car les start-up ont besoin des réseaux, des usines et de l’expérience des grandes entreprises ».
InBolt : une technologie de suivi de position pour outils industriels permettant d’effectuer un contrôle qualité en temps réel. Projet porté par Rudy Cohen, Albane Dersy et Louis Dumas (tous les trois étudiants du Master X-HEC Entrepreneurs)
Dans l’industrie, les processus manuels comme le serrage, le perçage ou le rivetage, sont aujourd’hui intraçables et très peu digitalisés. Il est en effet impossible de suivre en continu ce qu’il se passe entre le moment où une tâche est communiquée à un technicien et le moment où elle est réalisée. Afin d’améliorer la fiabilité et la traçabilité de ces processus, InBolt développe une technologie de suivi de position pour outils industriels (clés dynamométriques, tournevis, perceuses…). Celle-ci repose sur un module hardware composé de capteurs qui, une fois fixé sur l’outil, communique avec un logiciel de contrôle qualité présentant une interface pour l’opérateur et une interface pour le manager. En suivant en temps réel la position de l’outil, il est ainsi possible de valider si une tâche est correctement effectuée ou non. La start-up, qui cible prioritairement les industriels de l’aérospatial, travaille actuellement à la miniaturisation et à l’industrialisation de son module et a déjà signé des partenariats avec ArianeGroup et Thales. InBolt a été accompagné par les ingénieurs de l’espace de prototypage du centre d’entrepreneuriat Drahi – X - Novation Center de l’École polytechnique pour itérer ses premiers prototypes.
« Nous sommes très fiers d’être lauréats du prix Jean-Louis Gerondeau - Safran. Il s’agit d'une forte reconnaissance pour notre projet d’autant que le jury était expert dans le secteur d’activité que nous visons. La somme qui nous a été attribuée représente un véritable tremplin pour financer le développement de notre solution et renforcer notre équipe », explique Rudy Cohen.
Néolithe : un procédé de transformation des déchets ménagers non recyclables en granulats minéraux utilisables dans les travaux publics. Projet porté par Nicolas Cruaud (X 2016), William Sr Cruaud, William Jr Cruaud (Université de Technologie de Compiègne) et Clément Bénassy (AgroParisTech).
Au sein d’X-UP, l’incubateur de l’École polytechnique, Néolithe développe une technologie de transformation des déchets ménagers non recyclables (tissus, plastiques, restes alimentaires…) en granulats minéraux utilisables dans le BTP, notamment dans les sous-couches routières et avec une application potentielle dans le béton. Naturellement écologique, ce procédé breveté qui repose sur la fossilisation des déchets, permet d’éviter l’incinération et l’enfouissement et ainsi, de limiter de 80 % les émissions de CO2 traditionnellement liées à ces traitements. Mise en place à l’échelle nationale, cette technologie représenterait une réduction de 5 % de l’impact carbone français et ce, à un coût comparable à celui des procédés actuels. Créée en janvier 2019, cette start-up familiale a lancé une chaîne de production pilote pour tester le procédé industriel et le business model. Elle développe également des « usines containers » transportables qui devraient être livrées en mars 2020.
« Au-delà de la dotation financière qui l’accompagne et qui va nous permettre de financer la phase de R&D et d’industrialisation de notre procédé avant sa mise sur le marché, ce prix nous apporte de la légitimité et de la crédibilité. Cela nous donne également confiance, surtout lorsque que l’on regarde le parcours des entrepreneurs qui ont reçu ce prix avant nous. Nous espérons rencontrer le même succès qu’eux », témoigne Nicolas Cruaud (X 2016).
Omini : des dispositifs de dépistage et de diagnostic portables pour améliorer la prise de décision médicale. Projet porté par Joanne Kanaan (École normale supérieure - PSL) et Anna Shirinskaya (Laboratoire de Physique des Interfaces et des Couches Minces - CNRS/École polytechnique), actuellement en développement dans les bureaux X-TECH Booster du centre d’entrepreneuriat de l’École polytechnique.
Les examens de biologie médicale sont indispensables à la prise de décision des médecins. Cependant leurs résultats requièrent plusieurs heures voire plusieurs jours, menant à un compromis entre la rapidité de diagnostic, l’urgence de mettre en place un traitement et la précision de la décision médicale. Afin d’éviter ce compromis, Omini élabore des dispositifs de dépistage et de diagnostic portables permettant d’effectuer une mesure immédiate des biomarqueurs nécessaires à une décision médicale informée. La start-up développe ainsi une nouvelle génération de biocapteurs capables de mesurer de manière quantitative diverses molécules en milieu liquide à partir d’un volume d’échantillon minimal. Omini développe également un premier prototype de lecteur électronique qui traitera le signal provenant du capteur et permettra ainsi d’afficher et de transmettre le résultat du test. À long terme, la start-up ambitionne de délivrer différents dispositifs pour les médecins comme pour les patients atteints de maladies chroniques nécessitant un suivi régulier.
« Nous sommes très heureuses d’avoir obtenu le prix Jean-Louis Gerondeau - Safran et la dotation financière qui l’accompagne va nous être particulièrement utile. De manière très concrète, elle va nous permettre de couvrir nos frais de fonctionnement et ceux liés au dépôt de brevets, mais également d’acheter des consommables pour effectuer nos tests », se réjouissent Joanne Kanaan et Anna Shririnskaya.
Le prix Jean-Louis Gerondeau - Safran a pour mission de favoriser l'émergence ou la maturation de projets innovants portés par des équipes issues de l’écosystème entrepreneurial de l'École polytechnique. Ce prix a été créé en mémoire de Jean-Louis Gerondeau (X 1962) pour soutenir l'innovation et l'entrepreneuriat à l’X. Il s'inscrit dans la stratégie de l'École, qui souhaite favoriser les initiatives de ses élèves pour la création d'entreprise, et ce tout particulièrement dans des domaines à fort contenu technologique.
Les projets des candidats sont évalués en fonction du caractère innovant du produit ou du service proposé, de son potentiel économique et de sa capacité à aboutir à une création d’entreprise. Le prix est doté d’un montant global de 60 000 euros, à répartir entre trois projets au maximum.
Pour Grégoire Aladjidi, Directeur Groupe Stratégie et M&A de Safran : « l’exigence d’innovations à contenu technologique traverse maintenant tous les domaines. On le voit cette année autour de la transition écologique, de l’usine du futur ou des MedTech. Safran est heureux d’accompagner le prix Jean-Louis Gerondeau, qui témoigne du dynamisme de l’écosystème entrepreneurial de l’X : il faut créer des liens entre les acteurs car les start-up ont besoin des réseaux, des usines et de l’expérience des grandes entreprises ».
InBolt : une technologie de suivi de position pour outils industriels permettant d’effectuer un contrôle qualité en temps réel. Projet porté par Rudy Cohen, Albane Dersy et Louis Dumas (tous les trois étudiants du Master X-HEC Entrepreneurs)
Dans l’industrie, les processus manuels comme le serrage, le perçage ou le rivetage, sont aujourd’hui intraçables et très peu digitalisés. Il est en effet impossible de suivre en continu ce qu’il se passe entre le moment où une tâche est communiquée à un technicien et le moment où elle est réalisée. Afin d’améliorer la fiabilité et la traçabilité de ces processus, InBolt développe une technologie de suivi de position pour outils industriels (clés dynamométriques, tournevis, perceuses…). Celle-ci repose sur un module hardware composé de capteurs qui, une fois fixé sur l’outil, communique avec un logiciel de contrôle qualité présentant une interface pour l’opérateur et une interface pour le manager. En suivant en temps réel la position de l’outil, il est ainsi possible de valider si une tâche est correctement effectuée ou non. La start-up, qui cible prioritairement les industriels de l’aérospatial, travaille actuellement à la miniaturisation et à l’industrialisation de son module et a déjà signé des partenariats avec ArianeGroup et Thales. InBolt a été accompagné par les ingénieurs de l’espace de prototypage du centre d’entrepreneuriat Drahi – X - Novation Center de l’École polytechnique pour itérer ses premiers prototypes.
« Nous sommes très fiers d’être lauréats du prix Jean-Louis Gerondeau - Safran. Il s’agit d'une forte reconnaissance pour notre projet d’autant que le jury était expert dans le secteur d’activité que nous visons. La somme qui nous a été attribuée représente un véritable tremplin pour financer le développement de notre solution et renforcer notre équipe », explique Rudy Cohen.
Néolithe : un procédé de transformation des déchets ménagers non recyclables en granulats minéraux utilisables dans les travaux publics. Projet porté par Nicolas Cruaud (X 2016), William Sr Cruaud, William Jr Cruaud (Université de Technologie de Compiègne) et Clément Bénassy (AgroParisTech).
Au sein d’X-UP, l’incubateur de l’École polytechnique, Néolithe développe une technologie de transformation des déchets ménagers non recyclables (tissus, plastiques, restes alimentaires…) en granulats minéraux utilisables dans le BTP, notamment dans les sous-couches routières et avec une application potentielle dans le béton. Naturellement écologique, ce procédé breveté qui repose sur la fossilisation des déchets, permet d’éviter l’incinération et l’enfouissement et ainsi, de limiter de 80 % les émissions de CO2 traditionnellement liées à ces traitements. Mise en place à l’échelle nationale, cette technologie représenterait une réduction de 5 % de l’impact carbone français et ce, à un coût comparable à celui des procédés actuels. Créée en janvier 2019, cette start-up familiale a lancé une chaîne de production pilote pour tester le procédé industriel et le business model. Elle développe également des « usines containers » transportables qui devraient être livrées en mars 2020.
« Au-delà de la dotation financière qui l’accompagne et qui va nous permettre de financer la phase de R&D et d’industrialisation de notre procédé avant sa mise sur le marché, ce prix nous apporte de la légitimité et de la crédibilité. Cela nous donne également confiance, surtout lorsque que l’on regarde le parcours des entrepreneurs qui ont reçu ce prix avant nous. Nous espérons rencontrer le même succès qu’eux », témoigne Nicolas Cruaud (X 2016).
Omini : des dispositifs de dépistage et de diagnostic portables pour améliorer la prise de décision médicale. Projet porté par Joanne Kanaan (École normale supérieure - PSL) et Anna Shirinskaya (Laboratoire de Physique des Interfaces et des Couches Minces - CNRS/École polytechnique), actuellement en développement dans les bureaux X-TECH Booster du centre d’entrepreneuriat de l’École polytechnique.
Les examens de biologie médicale sont indispensables à la prise de décision des médecins. Cependant leurs résultats requièrent plusieurs heures voire plusieurs jours, menant à un compromis entre la rapidité de diagnostic, l’urgence de mettre en place un traitement et la précision de la décision médicale. Afin d’éviter ce compromis, Omini élabore des dispositifs de dépistage et de diagnostic portables permettant d’effectuer une mesure immédiate des biomarqueurs nécessaires à une décision médicale informée. La start-up développe ainsi une nouvelle génération de biocapteurs capables de mesurer de manière quantitative diverses molécules en milieu liquide à partir d’un volume d’échantillon minimal. Omini développe également un premier prototype de lecteur électronique qui traitera le signal provenant du capteur et permettra ainsi d’afficher et de transmettre le résultat du test. À long terme, la start-up ambitionne de délivrer différents dispositifs pour les médecins comme pour les patients atteints de maladies chroniques nécessitant un suivi régulier.
« Nous sommes très heureuses d’avoir obtenu le prix Jean-Louis Gerondeau - Safran et la dotation financière qui l’accompagne va nous être particulièrement utile. De manière très concrète, elle va nous permettre de couvrir nos frais de fonctionnement et ceux liés au dépôt de brevets, mais également d’acheter des consommables pour effectuer nos tests », se réjouissent Joanne Kanaan et Anna Shririnskaya.
À propos de l’École polytechnique
Largement internationalisée (41% de ses étudiants, 40% de son corps d’enseignants), l’École polytechnique associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à forte dominante en sciences, ouverte sur une grande tradition humaniste. À travers son offre de formation – bachelor, cycle ingénieur polytechnicien, master, programmes gradués, programme doctoral, doctorat, formation continue – l’École polytechnique forme des décideurs à forte culture scientifique pluridisciplinaire en les exposant à la fois au monde de la recherche et à celui de l’entreprise. Avec ses 23 laboratoires, dont 22 sont unités mixtes de recherche avec le CNRS, le centre de recherche de l’X travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux. L’École polytechnique est membre fondateur de l’Institut Polytechnique de Paris.
À lire aussi
Fondation
Innovation, Recherche, La Fondation • 14.11.24
La Fondation de l’École polytechnique lance sa troisième campagne de levée de fonds avec un engagement fort « Servir la science » et un objectif de collecte de 200 millions d’euros
École polytechnique
Recherche, Prix et Distinctions • 04.11.24
Le climatologue Nicolas Bellouin remporte le Prix Edward Appleton 2024 de l'Institute of Physics
École polytechnique