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Maxime Grangereau, lauréat d’une bourse Siebel Scholars 2020
Maxime Grangereau, X2012 et doctorant à l’École polytechnique et EDF, a été nommé lauréat 2020 d’une bourse Siebel Scholars. Ce programme international de la Fondation Siebel récompense les étudiants les plus talentueux dans les domaines de l’informatique, de la bio-ingénierie, du business et de l’énergie.
16.01.20
Maxime Grangereau est un ancien élève de l’École polytechnique (X2012) et poursuit actuellement ses études par un doctorat avec EDF dans le cadre du dispositif CIFRE (Conventions Industrielles de Formation par la Recherche) au sein du Centre de Mathématiques appliquées de l’École polytechnique (CMAP – une UMR CNRS/École polytechnique). Il a été nommé un des lauréats d’une bourse Siebel Scholars 2020 à l’occasion d’une cérémonie qui s’est tenue le 16 Janvier 2020 en présence de Éric Labaye, Président de l’École polytechnique et de Yves Laszlo, Directeur de l’Enseignement et de la Recherche de l’École polytechnique. Ses recherches portent sur l’optimisation du pilotage des réseaux électriques dans le contexte d’intégration des énergies renouvelables.
En intégrant l’École polytechnique en 2012, Maxime Grangereau a développé un réel intérêt pour les mathématiques appliquées. Après un double diplôme à l’Université Technique de Munich (TUM) où il acquiert les outils en recherche opérationnelle et en optimisation, il découvre lors d’un stage de recherche au sein du CMAP le domaine d’application dans lequel il se spécialise : l’énergie. Il y poursuit aujourd’hui une thèse encadrée par Wim van Ackooij, chercheur chez EDF, Emmanuel Gobet, Professeur à l’X au sein du CMAP et Stéphane Gaubert, Directeur de recherche INRIA en charge de l’équipe de recherche « Tropical » INRIA-CMAP.
Sa thèse porte sur le « Pilotage de flexibilités énergétiques en contexte stochastique », c’est-à-dire le développement de méthodes et d’outils visant à optimiser le pilotage de différents leviers d’un réseau électrique, tels que le stockage d’énergie, l’effacement de consommation pour des entreprises (par exemple la baisse temporaire de la consommation sur une plage horaire) ou encore la modulation de la vitesse de charge d’un véhicule électrique. L’objectif est de faire correspondre l’offre et la demande d’électricité sur l’ensemble du réseau et à tout instant, dans un contexte d’incertitudes de prévision accrues par l’essor des énergies renouvelables (solaire, éolien…). Intermittentes et décentralisées, ces sources d’énergie rendent plus complexes le maintien de l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité, car leur niveau de production est difficile à prévoir précisément. L’objectif des travaux de Maxime Grangereau est de développer des algorithmes permettant de réduire l’impact des incertitudes de production et consommation sur le réseau dans ce contexte.
« Je suis très fier de cette distinction par la Fondation Siebel. Elle apporte une excellente visibilité à mes travaux de recherche et m’ouvre de nouveaux horizons pour la suite de ma carrière. Elle va me permettre d’assister à des conférences de haut niveau sur des sujets très actuels, ce qui correspond à mon envie de m’orienter vers l’industrie afin de résoudre des problématiques concrètes rencontrées par les entreprises de l’énergie », témoigne Maxime Grangereau.
À propos du programme Siebel Scholars
En intégrant l’École polytechnique en 2012, Maxime Grangereau a développé un réel intérêt pour les mathématiques appliquées. Après un double diplôme à l’Université Technique de Munich (TUM) où il acquiert les outils en recherche opérationnelle et en optimisation, il découvre lors d’un stage de recherche au sein du CMAP le domaine d’application dans lequel il se spécialise : l’énergie. Il y poursuit aujourd’hui une thèse encadrée par Wim van Ackooij, chercheur chez EDF, Emmanuel Gobet, Professeur à l’X au sein du CMAP et Stéphane Gaubert, Directeur de recherche INRIA en charge de l’équipe de recherche « Tropical » INRIA-CMAP.
Sa thèse porte sur le « Pilotage de flexibilités énergétiques en contexte stochastique », c’est-à-dire le développement de méthodes et d’outils visant à optimiser le pilotage de différents leviers d’un réseau électrique, tels que le stockage d’énergie, l’effacement de consommation pour des entreprises (par exemple la baisse temporaire de la consommation sur une plage horaire) ou encore la modulation de la vitesse de charge d’un véhicule électrique. L’objectif est de faire correspondre l’offre et la demande d’électricité sur l’ensemble du réseau et à tout instant, dans un contexte d’incertitudes de prévision accrues par l’essor des énergies renouvelables (solaire, éolien…). Intermittentes et décentralisées, ces sources d’énergie rendent plus complexes le maintien de l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité, car leur niveau de production est difficile à prévoir précisément. L’objectif des travaux de Maxime Grangereau est de développer des algorithmes permettant de réduire l’impact des incertitudes de production et consommation sur le réseau dans ce contexte.
« Je suis très fier de cette distinction par la Fondation Siebel. Elle apporte une excellente visibilité à mes travaux de recherche et m’ouvre de nouveaux horizons pour la suite de ma carrière. Elle va me permettre d’assister à des conférences de haut niveau sur des sujets très actuels, ce qui correspond à mon envie de m’orienter vers l’industrie afin de résoudre des problématiques concrètes rencontrées par les entreprises de l’énergie », témoigne Maxime Grangereau.
À propos du programme Siebel Scholars
Fondé en 2000 par la Fondation Siebel, le programme Siebel Scholars récompense les étudiants d’exception dans les universités de premier plan en business, science informatique, génie biologique, et, depuis 2016, sciences de l'énergie, en leur fournissant une récompense financière pour leur dernière année d'études. La Fondation Siebel coordonne, avec l'Institut de l'énergie Siebel, un consortium mondial pour la recherche sur l'énergie innovante et collaborative, qui a été lancé en août 2015 et à laquelle participe l'École polytechnique. Son but est de distinguer les étudiants les plus talentueux dans le domaine de l'énergie.
Aujourd’hui, cette communauté active de plus de 1 200 membres conseille la Fondation Siebel et fédère des collaborations dans le monde entier afin de relever les défis les plus urgents auxquels la société contemporaine se trouve confrontée.
Pour plus d'informations sur le programme Siebel Scholars : www.siebelscholars.com
À propos de l’École polytechnique
Largement internationalisée (41% de ses étudiants, 40% de son corps d’enseignants), l’École polytechnique associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. Sa formation promeut une culture d’excellence à forte dominante en sciences, ouverte sur une grande tradition humaniste. À travers son offre de formation – bachelor, cycle ingénieur polytechnicien, master, programmes gradués, programme doctoral, doctorat, formation continue – l’École polytechnique forme des décideurs à forte culture scientifique pluridisciplinaire en les exposant à la fois au monde de la recherche et à celui de l’entreprise. Avec ses 23 laboratoires, dont 22 sont unités mixtes de recherche avec le CNRS, le centre de recherche de l’X travaille aux frontières de la connaissance sur les grands enjeux interdisciplinaires scientifiques, technologiques et sociétaux. L’École polytechnique est membre fondateur de l’Institut Polytechnique de Paris.
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